savoir ce que savent les hérons
debout dans le bruit de plumes de la paix
veilleurs du bord du monde
absorbés dans la contemplation ardente
du temps rendu à sa vraie mesure
fleuve soleil vent courants
petits poissons entre les pattes
manger
regarder
migrer
attendre
attendre longtemps
apprendre la patience
débusquer l'infini caché dans les marées
apaiser l'eau brouillée
fragile tenace
tranquille
ce que je donnerais
mes deux pieds dans la boue
ne plus douter de rien
sage comme une bête
farouche vivante brave
certaine
comme un oiseau
Mais c'est si magnifique tout ça! Que j'aime te lire...Ne cesse pas, ne cesse jamais. Ton coeur est un bel oiseau...
RépondreSupprimerMerci petit poisson.
RépondreSupprimerJ'ai écris quelques chansons
RépondreSupprimerLes plus belles étaient pour toi
Des rues, des nuages, de la pluie
Et un moment qui s'enfuie
Comme une goutte dans le ciel
Un amour ne peut que tomber
T'aurais pu sauter en bas
J'aurais toujours été là
Pour te prendre dans mes bras
Les gens passent sans savoir
Que tout n'est pas comme il faut
Ma maison tombe en morceaux
Le vent prend tout ce qu'on lui laisse
Mais ça rime à quoi tous ces mots
Si c'est la dernière chanson?
T'aurais pu sauter en bas
J'aurais toujours été là
Pour te prendre dans mes bras
Au son des accords des guitares
Un oiseau va s'envoler
Et ne jamais revenir
Et même ne jamais se poser
T'aurais pu sauter en bas
J'aurais toujours été là
Pour te prendre dans mes bras
(La dernière chanson, paroles MONSIEUR MONO)